Appel à candidatures 2023
Proposez un sujet de webconférence pour la 3e édition du Sommet Virtuel du Climat !
l'appel à candidatures est terminé !
Nous avons reçu 113 candidatures, 25 de plus qu’en 2021 !
Merci à celles et ceux qui ont proposé un sujet de webconférence !
Le Comité de programmation va travailler sur le programme de cette édition et nous annoncerons les candidatures retenues fin février / début mars.
MENU
Merci de prendre connaissance de l’intégralité des éléments de cette page avant de candidater.
Pour accéder directement à certaines sections de l’appel, cliquez sur les titres en orange
Introduction
Les températures caniculaires enregistrées partout en Europe au cours de l’été 2022, assorties d’une forte sécheresse et d’importants feux de forêts, sont une conséquence visible du réchauffement climatique. Intensifier les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et mettre en place des actions d’adaptation au changement climatique apparaissent plus que jamais nécessaires, dans un contexte par ailleurs marqué par un fort accroissement du prix des énergies incitant à plus de sobriété.
L’engagement des entreprises, collectivités et établissements publics dans l’effort collectif pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et leur adaptation aux changements déjà en cours et à venir est donc plus que jamais d’actualité. C’est ce qui motive l’organisation de cette troisième édition du Sommet Virtuel du Climat (après les éditions de 2019 et 2021).
En effet, à l’échelle nationale, nous sommes loin d’atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, loin de nous engager sur la trajectoire nécessaire pour respecter l’accord de Paris. Si un certain nombre d’entreprises ou de territoires se sont fixés des objectifs de neutralité carbone, force est de constater que ceux-ci sont bien souvent insuffisants ou reposent sur une stratégie de compensation carbone sans réelle transformation de leur modèle.
Pour atteindre les objectifs, il est nécessaire que les entreprises, collectivités et établissements publics s’engagent dans une réelle réflexion autour de l’impact de leurs activités et amorcent des changements structurels permettant de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de manière significative. e
Cette réduction étant d’autant plus importante en raison des enjeux économiques actuels de la décarbonation, face à l’explosion des coûts de l’énergie.
Nous avons conscience qu’amorcer de tels changements nécessite des efforts importants. C’est pour cette raison que le Sommet Virtuel du Climat existe : nous souhaitons fournir aux entreprises, collectivités et établissements publics les clés pour avancer à leur échelle sur ces sujets. Outils existants, bonnes pratiques, retours d’expérience, conseils d’experts climat… Cet événement sur 2 semaines se veut pragmatique, orienté terrain, pour permettre aux organisations d’avancer concrètement sur la voie de la neutralité carbone.
En 2021, ce sont près 144 intervenants (et 58 intervenants sur les ateliers) qui ont apporté leurs compétences, connaissances et expériences à plus de 2200 participants, au cours de 30 webconférences (et 18 ateliers) . Entre 84% et 88% des participants affirment avoir trouvé dans les webconférences : clés de compréhension, motivation, inspiration et leviers d’actions concrets. Ces chiffres nous confortent dans notre volonté de persévérer.
En 2023, nous poursuivons notre action et comptons bien parvenir à inspirer, motiver, donner l’impulsion nécessaire au changement pour un nombre croissant de personnes au sein de leurs organisations.
Pour y parvenir, nous avons besoin de vous. Rejoignez l’aventure du Sommet Virtuel du Climat, 3e édition !
Faites nous part de vos compétences, de vos connaissances mais aussi des initiatives que vous avez pu mettre en place au sein de votre organisation !
… Pour réduire vos émissions de GES , vous adapter au changement climatique et contribuer à atteindre
la neutralité carbone d’ici 2050
Collectivités et territoires
Comment mettre en œuvre, financer et faire vivre une stratégie de neutralité carbone et de résilience à l’échelle de son territoire ?
Entreprises et organisations
Comment préparer et pérenniser son entreprise pour contribuer à un monde décarboné ?
Les sujets, interconnectés, doivent apporter autant d’éléments théoriques que concrets et pratiques. Dans cette optique, les sous-thèmes que nous souhaiterions voir abordés dans ce Sommet et qui sont détaillés ci-dessous appellent aux partages : partage de démarches, d’initiatives, de solutions, de projets en faveur du développement de solutions durables, etc.
Pour un aperçu du type de contenus attendus, parcourez le programme 2021.
Objectifs, critères et VALEURS
Cliquez sur les titres en orange pour lire le contenu des onglets ⬇
Les interventions lors du Sommet chercheront à répondre aux objectifs suivants :
- Accélérer la mise en œuvre d’actions d’atténuation ou d’adaptation face au changement climatique, en impliquant toutes les organisations volontaires à contribuer à leur niveau à ces enjeux.
- Fournir les clés pour lever les freins qui empêchent les organisations d’aller de l’avant sur la question du climat. Les inviter à suivre le mouvement en bénéficiant des retours d’expériences de ceux qui sont passés par là, des experts en direct à qui adresser leurs questions et en mettant à leur disposition les informations dont ils ont besoin.
Les sujets doivent s’adresser aux publics cibles (entreprises, organisations et/ou collectivités).
Le sujet doit être pertinent, sans toutefois être trop spécifique (un cas trop particulier qui ne s’adresse qu’à un nombre limité de personnes est à exclure).
Les interventions doivent être concrètes, actuelles, accessibles, tournées vers l’action, proches des questions et des considérations présentes sur le terrain par les organisations et traiter des sujets qui les préoccupent, les interrogent ou les freinent.
L’accent doit-être mis sur les bonnes pratiques largement reproductible, dans une optique de partage utile, en donnant les clés de réussites et les écueils à éviter des démarches, initiatives, solutions, projets, dans chacun des sujets.
Les interventions doivent être non promotionnelles :
La promotion de produits, marques, outils, méthodes, méthodologies et accompagnements portés par des structures à but lucratif ne peut pas faire l’objet d’une candidature dans le cadre du Sommet, même s’ils répondent à l’ensemble des autres critères de la ligne éditoriale. Ils peuvent néanmoins être cités dans le cadre d’un panorama plus exhaustif des solutions qui répondent à une problématique ;
En cas d’intervention de nature à promouvoir directement une structure, un produit , un outil ou une prestation , des “Ateliers” sont prévus et sont réservables ici
Les interventions ne doivent, en aucun cas et d’aucune manière directe ou indirecte, remettre en cause la réalité du changement climatique, minimiser ses conséquences probables, détourner les acteurs de la réduction prioritaire de leurs émissions, ni encourager ou souhaiter le réchauffement planétaire.
La transition écologique ou plus spécifiquement la transition vers une économie décarbonée est avant tout une démarche de progrès, par amélioration continue, visant à apporter une réponse globale aux enjeux climat, énergie, environnement, et de santé à travers un changement du modèle de développement.
Les enjeux climat doivent être intégré au cœur des stratégies, la comptabilité carbone, (en tant que diagnostic de base) doit adresser un périmètre qui inclut l’ensemble des flux, des dépendances, et des leviers directs et indirects et privilégier la collecte des données de flux physique, avec une transparence du résultat et des hypothèses. Il doit être suivi d’un plan de transition et aligné sur les objectifs de réduction sectoriels de la SNBC.
Les nouvelles solutions logicielles de comptabilité carbone permettent de massifier le nombre d’organisations sensibilisées à une meilleure prise en compte des enjeux climat.
Une vigilance particulière doit être portée à celles qui promettent un résultat en quelques clics via un algorithme – le plus souvent opaque – : ce dernier ne pourra jamais prétendre remplacer une méthode complète, utilisée par des acteurs formés aux enjeux de la transition bas carbone et impliquant la sensibilisation de l’ensemble des parties prenantes.
Chaque brique a sa place, pour autant les pratiques commerciales et les communications trompeuses ne sont pas les bienvenues au même titre que le greenwashing.
En dehors d’un périmètre global et planétaire, une entreprise, une collectivité ou un territoire ne peut pas se prévaloir d’être neutre en carbone. La neutralité carbone se définit comme un objectif collectif visant l’atteinte de l’équilibre entre les émissions issues de l’activité humaine et les séquestrations en dehors de l’atmosphère par les puits (les écosystèmes et les puits technologiques). Une entité, quelle qu’elle soit, ne peut donc que contribuer à un effort collectif vers une neutralité carbone. (cf Avis ADEME : Utilisation de l’argument de « neutralité carbone » dans les communications). Les actions de compensation ne viennent pas réduire physiquement les émissions de gaz à effet de serre, mais simplement compenser une partie de ces émissions étant entendu qu’il est préconisé de respecter certaines règles de bonnes pratiques (faire et rendre public un bilan des émissions GES, réductions et compensations ; choisir des projets de compensation labellisés ; privilégier des projets présentant des approches « développement durable » ; définir une juste combinaison de projets soutenus sur le sol national et à l’international ; communiquer de manière responsable). Les actions de réduction des émissions concrètes et significatives doivent être mises en œuvre prioritairement avant toute action de compensation.
FORMAT TYPE DES INTERVENTIONS
Les webconférences durent 1h30, dont 5+5 minutes d’introduction-conclusion réservées à l’organisation-logistique, il est préconisé une répartition type de 50 minutes pour la présentation du contenu et 30 minutes pour les questions-réponses (Q/R).
Voici quelques exemples de déroulements possibles :
Format 1
- 05’ Intro organisateur
- 50’ Table Ronde
- 30’ Q/R
- 05’ Conclusion organisateur
Format 2
- 05’ Intro organisateur
- 25’ Présentation 1
- 25’ Présentation 2
- 30’ Q/R
- 05’ Conclusion organisateur
Format 3
- 05’ Intro organisateur
- 25’ Présentation 1
- 15’ Q/R
- 25’ Présentation 2
- 15’ Q/R
- 05’ Conclusion organisateur
Cliquez sur les titres en orange pour lire le contenu des onglets ⬇️
Dans la mesure du pertinent, les interventions doivent privilégier les témoignages d’organisations ayant déjà entrepris des démarches en faveur du climat. Dans ce schéma, une webconférence type présente souvent une partie “théorie” introduite par un expert et une partie “témoignage” où une organisation vient faire valoir sa bonne pratique (difficultés rencontrées et solutions trouvées, intérêt obtenu par la mise en œuvre du sujet dans sa structure.)
Il est préférable qu’il y ait entre 2 et 4 intervenants maximum, issus de plusieurs organisations par webconférences (exemple de l’expert accompagné d’un témoin issue d’une organisation) et pour chaque webconférence, une personne désignée comme coordinateur en charge de faire le lien entre l’ensemble des intervenants et l’équipe d’organisation du Sommet.
Dans la mesure du possible, les propositions multi-acteurs sont appréciées et nous vous encourageons à vous consulter en amont entre acteurs spécialistes d’un sujet déjà en contact afin de proposer une candidature commune.
Une fois l’équipe formée et le projet de webconférence soumis et accepté par le Comité de programmation du Sommet, il vous sera demandé pour le jour J de réaliser votre support de présentation PowerPoint, d’être équipé d’un micro et d’une caméra et d’être chacun devant votre ordinateur pour le live, dans un lieu calme et avec une bonne connexion internet.
Les différents intervenants d’une webconférence ne sont pas obligés de se déplacer, ni de se réunir en un point géographique précis (le maximum fonctionnel est de deux personnes derrière un même ordinateur), le système est prévu pour que chacun intervienne à distance en direct simplement en cliquant sur un lien qui vous sera fourni.
Les webconférences auront lieu en visio. Nous organiserons des temps de formations à distance au système de webconférence auxquels il est fortement recommandé de participer.
Le Sommet étant gratuit, vous disposerez également de tous les supports de communication nécessaires pour inviter votre réseau et faire la promotion de votre intervention en particulier.
Thématiques attendues
Cliquez sur les titres en orange pour dérouler le contenu de chaque thématique ⬇
Entreprises et organisations
Une comptabilité carbone pertinente, exhaustive et crédible permet à toute organisation de se rendre compte de dépendance aux énergies fossiles, de sa responsabilité et de son impact direct ou indirect sur le réchauffement climatique
Mieux mesurer son impact carbone est essentiel pour une organisation : c’est avant tout identifier ses postes les plus émetteurs, évaluer sa dépendance aux énergies fossiles, dont la sortie est nécessaire pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris. Mais c’est aussi anticiper le risque climat, de transition et se préparer à des risques opérationnels (pénuries de matières premières, perturbation des circuits logistiques, ou la flambée des coûts de l’énergie) pour exercer son activité de manière maîtrisée et responsable.
Les dernières évolutions réglementaires ainsi que les tensions internationales autour des ressources vont dans ce sens. Chaque organisation doit mesurer son impact afin d’identifier et mettre en place sa propre trajectoire de réduction pour participer à l’objectif des 2°C.
De nombreux outils et méthodologies existent, il est difficile de s’y retrouver et d’évaluer leur pertinence pour les chargés de mission et les décideurs.
Quels sont ces outils disponibles ? A quel besoin répondent-ils ? Comment évaluer efficacement les émissions de GES, construire sa stratégie et piloter le suivi de son plan de transition ? Quels sont vos exemples de bonnes pratiques ou retours d’expériences pour engager les organisations dans la mesure de leur impact carbone ? Quels sont les bénéfices que l’on peut en tirer ?
Nombre d’entreprises affichent publiquement des objectifs ambitieux de réduction de leurs émissions de GES, à court et long termes. A travers ces engagements, une grande majorité des décisions stratégiques de l’entreprise est interpellée. En effet, pour être efficace, une stratégie bas carbone doit questionner la stratégie R&D, la politique énergétique, le management, le prévisionnel d’investissements, la performance des produits et services mis sur le marché, les relations clients/fournisseurs… Et mettre en place un plan de transition de long terme et ambitieux qui doit permettre à l’entreprise d’assurer sa viabilité dans un monde décarboné.
Que signifie engager son organisation dans une stratégie bas-carbone efficace ? Comment cela se concrétise-t-il au sein de son entreprise ? Par où commencer et quels sont les pièges à éviter ? Comment les entreprises peuvent-elles mieux se former à ces enjeux ? Comment s’assurer de la pertinence de ses engagements ?
Comment passer de l’action ponctuelle à une démarche structurée ? Quels leviers actionner pour créer et maintenir la dynamique ? Comment engager toutes les parties prenantes de sa chaîne de valeur, de ses fournisseurs à ses clients ? Comment dialoguer avec ses investisseurs pour faire valoir une composante climat ?
Quelles sont les divers types de retombées socio-économiques de la démarche (en termes de dynamique interne, d’image, de parts de marché, de diversification, d’ouverture à de nouveaux partenariats, etc.) ?
Comment s’assurer de sa compatibilité avec les exigences d’un objectif mondial de neutralité carbone ?
Les conséquences du changement climatique sont nombreuses, se font déjà sentir et sont potentiellement très impactantes sur les activités de nombreuses entreprises. En parallèle de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est donc primordial que les entreprises s’interrogent sur leur vulnérabilité face au climat. La mise en place d’une stratégie d’adaptation aux conséquences du changement climatique est nécessaire pour améliorer la résilience de l’activité et en garantir sa pérennité.
- En quoi les impacts du changement climatique vont-ils influer sur l’organisation de l’entreprise ? Comment identifier, évaluer et intégrer ces risques et/ou opportunités ?
- Comment concilier les objectifs de décarbonation et d’adaptation ?
- Que signifie pour une entreprise d’intégrer l’adaptation au changement climatique dans sa stratégie ? Comment procéder, qui impliquer, quoi analyser, par quoi commencer ?
La stratégie d’adaptation contribue à la pérennité globale de l’entreprise.
Elle a un sens si elle est pleinement intégrée à la stratégie globale de l’entreprise. Elle s’inscrit dans un processus d’amélioration continue avec des actions à chaque étape.
Collectivités et territoires
La comptabilité carbone est devenue l’outil de pilotage incontournable de la transition bas carbone des organisations. Elle est essentielle pour mener à bien un plan de transition robuste et cohérent avec un monde bas carbone. Les collectivités et les territoires doivent s’emparer de cet enjeu et mesurer de manière exhaustive leur empreinte carbone.
Le respect des objectifs nationaux et notamment celui de l’atteinte de la neutralité carbone à l’échelle nationale à l’horizon 2050 impose une action forte individuelle et collective, en mobilisant l’ensemble des leviers à disposition : sobriété, efficacité, substitution. On estime que pour réduire l’empreinte carbone des français, les entreprises, les collectivités et l’État doivent se transformer en profondeur, représentant 75% de l’effort à réaliser.
A l’échelle des collectivités, on distingue 2 périmètres de comptabilité, celui de l’entité administrative, le BEGES ‘patrimoine et compétences’ (qui évalue les émissions de GES du fonctionnement propre de la collectivité) et celui du ‘territoire’, à travers le PCAET (qui évalue les émissions de GES directes du territoire, sans comptabilité des biens importés ou exportés).
En se contentant du PCAET, trop peu de collectivités disposent donc aujourd’hui d’un inventaire complet (approche “empreinte carbone”) leur permettant de s’engager dans un plan de transition ambitieux et réaliste.
Le taux de conformité à la réglementation BEGES des collectivités est alarmant : parmi les collectivités “obligées” de réaliser un BEGES “patrimoine et services”, seules 18% l’ont effectivement réalisé ou mis à jour à temps.
Les postes d’émissions indirectes (alimentation, transport, déchets, etc.) sont pourtant mobilisateurs à l’échelle des territoires et de nombreuses actions sont mises en place et pourraient être dupliquées ou amplifiées. Mieux comptabiliser leur impact est dès lors nécessaire pour évaluer l’efficacité des politiques publiques.
Par ailleurs, les évolutions régulières des outils, des connaissances et de la réglementation rendent difficiles le suivi dans le temps et l’évaluation des pratiques, compliquant de fait la définition et la mise à jour d’une vraie stratégie bas carbone.
En tant qu’organisation, quelles sont les solutions à ma disposition pour mieux comptabiliser mon impact carbone ? Comment prendre en compte le résultat de cet inventaire dans mon programme d’actions, dans la gestion de mon budget ? Comment me situer par rapport à des normes, des objectifs, des territoires de référence ?
Que ce soit à l’échelle du territoire ou de l’action, quelles sont les solutions à disposition des collectivités pour mieux mesurer l’efficacité de leur mesure ? Comment savoir si mon action ou ma stratégie en tant que territoire contribue effectivement au respect des objectifs aux échelles nationales ou régionales ?
Comment évaluer et mettre en regard mes actions selon l’ensemble des composantes environnementales à prendre en compte (carbone, biodiversité, qualité de l’air, etc.) ? L’impact carbone de mes actions est-il “le” critère prioritaire pour toutes mes actions ?
Face à l’urgence climatique, et dans un contexte de crise énergétique, la question climatique est nécessairement au cœur des politiques publiques portées par les collectivités territoriales. L’enjeu est de taille pour rendre les territoires résilients, et engager des transformations profondes et efficaces rapidement.
Plusieurs clés ou facteurs de réussite sont souvent citées, dont notamment la transversalité et l’accompagnement au changement. Nous proposons de cibler ces deux éléments.
En effet, si la transversalité est une des clés de réponse, sa mise en œuvre reste difficile. Dans son organisation, comment la collectivité peut-elle transcrire une réelle transversalité du sujet climat ?
La problématique se pose à divers niveaux : dans son action au quotidien (gestion du bâti, espaces verts, voiries…), dans le projet de territoire, dans toutes les politiques publiques (urbanisme, habitat, mobilité mais aussi la culture, l’éducation, etc.), ainsi que dans la définition et la gestion du budget, les subventions données, ou encore les grands projets d’investissements.
Comment adapter l’organisation de la collectivité pour que l’ensemble de ses politiques publiques soient compatibles avec les objectifs climat d’atténuation et d’adaptation ? Quels outils d’analyse des politiques publiques ? Quels modes d’organisations ? Quels bénéfices en retirer en matière de cohérence des politiques publiques (échelles administratives, collectivités limitrophes, etc.) ?
Cette transversalité ne saurait se décliner sans une mobilisation de l’ensemble des parties prenantes, en interne comme à l’externe à la collectivité (au sein et à l’extérieur du territoire). Aussi, les méthodes et outils de mobilisation, et d’accompagnement au changement apparaissent-ils comme des sujets phares à explorer.
Au-delà de la première porte d’entrée que sont les impacts climatiques liés à leurs compétences, les collectivités ont aussi un rôle central auprès des acteurs du territoire, à double sens : les acteurs du territoire structurent celui-ci et sont bénéficiaires directs des politiques publiques, et les collectivités ont également une influence sur ces acteurs par les infrastructures et les accompagnements qu’elles développent. La vision territoriale et l’intégration des parties prenantes dans l’élaboration de politiques publiques deviennent désormais indispensables.
Comment intégrer les problématiques et les ambitions climatiques des collectivités dans les actions impliquant leurs parties prenantes : associations, entreprises, monde agricole, syndicats, autres collectivités, partenaires institutionnels… ?
Quels outils et méthodes pour intégrer ces enjeux au cœur du dialogue entre les collectivités et leurs partenaires, les acteurs économiques, la société civile et ses administrés ?
Enfin, comment mettre en place les conditions d’un changement profond de nos modes de vie, d’usages, de nos décisions d’aménagement, de nos choix économiques ? Quels peuvent être les rôles de la collectivité, quels sont les outils et méthodes à leur disposition ? Quels sont les retours d’expérience d’autres collectivités ?
Le projet de loi de finances 2023 prévoit d’allouer 60 Md aux ministères de la transition écologique, de la cohésion des territoires, et de la transition énergétique.
Une question se pose autour de la mobilisation de ces aides par les collectivités. En effet, les collectivités ont besoin de recourir à de l’ingénierie financière pour accéder aux différentes sources de financement. L’identification des aides publiques, des différents guichets, français et européens, la connaissance des financements privés, des dispositifs de marché (type CEE), et enfin et surtout le montage des dossiers nécessitent du temps et une bonne maîtrise des mécanismes.
Comment intégrer la recherche de nouvelles modalités de financement ? Comment avoir accès à de l’ingénierie financière, notamment pour les collectivités de taille plus modeste ?
Une autre question se pose : quels montages de projets juridiques et financiers sont les plus adaptés aux actions portées par le territoire ? Le développement des énergies renouvelables, la rénovation énergétique massive des logements, la rénovation énergétique des patrimoines des collectivités, la mise en œuvre de nouvelles solutions de mobilité, la mise en place de mesures d’adaptation au changement climatique sont autant de sujets phares qui nécessitent le déploiement de formes juridiques adaptées, la création de modèles associant une gouvernance et des financements publics, privés, citoyens. La pérennité de ces modèles, la sécurisation des financements, leur efficacité en termes d’impacts climats mais également socio-économiques sont des critères clés pour le choix de ces montages juridiques et financiers.
Là encore, les collectivités ont besoin d’ingénierie spécifique : comment peuvent-elles monter en compétence sur ces sujets et s’outiller pour mettre en œuvre leurs projets au regard de leur contexte ?
Le partage de retours d’expérience sur des territoires apporterait des exemples concrets aux collectivités et leurs partenaires de solutions qui ont fait leur preuve, y compris des solutions innovantes (gouvernance, sources de financement, fiscalité, valorisation des recettes, dimension participative…).
Enfin, un dernier sujet d’interrogation se pose sur: comment faire émerger et structurer des filières économiques au service de la transition écologique ? Comment stimuler l’émergence de projets privés concourant à la transition écologique, que ce soit dans une optique participative (investissement citoyen ou économique) ou dans une optique de développement économique ?
Pour tous : entreprises, collectivités, organisations, territoires
Que ce soit pour les acteurs privés ou publics, l’enjeu financier autour de la transition bas carbone et l’adaptation au changement climatique est majeur. Au-delà de la comptabilisation des investissements réalisés en faveur du climat et de leur impact sur les émissions de GES, il est primordial de pouvoir quantifier l’intégralité des retombées positives extra-financières attendues de ces investissements (en lien avec les ODD). Il convient par ailleurs de mettre en face des sommes investies le coût global de l’inaction.
Comment estimer aujourd’hui les bénéfices d’une transition bas carbone, que ce soit en termes de développement local, d’impacts financiers bien sûr, mais aussi d’emplois, d’attractivité, de limitation des impacts climatiques locaux, de reconquête de la biodiversité et autres intérêts pour le territoire ? Est-il possible d’anticiper les retombées en matière d’image et d’attractivité ? Comment prendre en compte les enjeux d’acceptation sociale ?
Comment hiérarchiser et prioriser ses actions en prenant en compte la multitude d’impacts (la priorité doit-elle être donnée à la réduction des émissions de GES, à l’adaptation face aux risques climatiques, à la préservation de la biodiversité, …) ?
Les acteurs des territoires (entreprises et acteurs publics mais aussi citoyens) saisissent aujourd’hui l’importance des enjeux climatiques et la mesure des actions à mettre en œuvre pour y faire face. A leur échelle, des stratégies, des plans et programmes sont établis et des actions mises en œuvre. Cependant, une dépendance réciproque entre ces acteurs se constate d’un côté comme de l’autre : les collectivités territoriales ont besoin des entreprises pour agir à leur échelle, mais aussi démultiplier les actions et résultats, en embarquant d’autres entreprises moins avancées sur le sujet. Par ailleurs, les entreprises dépendent de l’action publique en termes d’infrastructures (par exemple pour la mobilité des salariés) et peuvent aussi s’appuyer sur le rôle de coordination et d’animation territoriale des acteurs publics.
Cette dépendance est également vraie entre acteurs de différents territoires et notamment les collectivités entre elles. Ainsi pour atteindre collectivement la neutralité carbone, les territoires devront jouer la carte de la solidarité. Par exemple, un territoire fortement urbanisé devra nouer un dialogue avec un territoire voisin présentant un potentiel plus important de séquestration carbone.
- Quelle gouvernance adopter pour accélérer la transition à l’échelle de nos territoires ?
- Comment faciliter le dialogue entre la collectivité et les parties prenantes de son territoire (citoyens, entreprises, …) ?
- Comment mieux connaître leurs actions respectives pour favoriser des actions complémentaires et cohérentes ?
- Comment les collectivités peuvent-elles intégrer les entreprises dans les démarches territoriales de développement durable et s’appuyer sur elles dans la massification des résultats ?
- Comment les entreprises peuvent-elles intégrer l’action publique dans leurs choix d’avenir et s’appuyer sur les projets publics locaux ?
Alors que la transition écologique est au cœur des sujets médiatiques et représente un enjeu de société majeur, il semble important de valoriser dès à présent les actions qui sont menées afin de réduire l’impact sur l’environnement et le climat.
Chacun peut à cet égard constater un “verdissement” des stratégies de communication : évolution de logos ou de noms de sociétés ; apparition de nouveaux labels, certificats, garanties ; promesses “zéro carbone” ou de “neutralité”, etc. Ces éléments de langage, disparates et souvent mal utilisés (intentionnellement ou non), sont cependant de nature à décrédibiliser des actions ou à rendre le message confus. Ainsi, certains arguments tels que « Territoire neutre en carbone », « marque certifiée neutre en carbone » ou encore « service zéro carbone », peuvent tromper le public et freiner des changements de comportements sans parler des risques de controverse et, bientôt, des risques juridiques auxquels les organismes s’exposent.
L’objectif du Sommet Virtuel du Climat est de mettre en avant les acteurs qui respectent les bonnes pratiques de communication
Quels sont les écueils à éviter en matière de communication climatique et environnementale ? Quelles sont les bonnes pratiques, les prérequis pour valoriser nos actions et communiquer de manière responsable ?
Comment adapter son discours aux multiples profils et niveaux de connaissance qui existent aujourd’hui au sein de la société ? Comment faire que la communication réalisée soit elle-même génératrice d’actions ? Quels sont les réseaux sur lesquels s’appuyer ?
pour candidater
Cliquez sur les titres en orange pour lire le contenu des onglets
Seul le Comité de programmation, avec l’aide des experts associés est compétent pour juger des interventions proposées suite à l’appel à proposition. La qualité de sponsor, d’exposant ou de partenaire du Sommet n’est pas un critère dans le choix d’une intervention par le Comité, seule compte la pertinence de l’intervention au regard des objectifs du Sommet et du respect de la ligne éditoriale. Dans le cas ou plusieurs webconférences sont jugées pertinentes sur un même sujet avec une même approche, il pourra être demandé aux candidats de se regrouper en une seule et même intervention.
Les informations suivantes vous seront demandées :
Informations sur la structure : Pour chaque candidature, une structure, et au sein de cette structure, une personne, doit être nommée comme responsable des échanges avec l’équipe d’organisation du Sommet et prendre en charge la coordination de l’ensemble des intervenants de la webconférence.
Nom de la structure responsable / Type de structure / Secteur d’activité / Nom et prénom de la personne responsable / Fonction / Adresse mail / Téléphone
Informations sur la webconférence proposée :
Publics cibles / Thèmes concernés / Titre / Résumé / Format envisagé / Intervenants pressentis – Nom-Prénom-Fonction-Structure-Type de structure-secteur d’activité /
Vous pouvez candidater et remplir le formulaire autant de fois que vous avez de sujets à présenter.
L’équipe d’organisation du Sommet se réserve le droit de demander toutes modifications qu’elle juge nécessaire pour s’assurer de la qualité et la pertinence de l’intervention.
Les candidats sélectionnés devront respecter les consignes et les délais fournis par l’équipe d’organisation tout au long du projet, notamment:
- la participation à une formation et aux tests techniques nécessaires pour l’usage de l’outil de conférence virtuelle,
- la transmission des supports de présentation dans le délai qui sera communiqué,
- ainsi que toute autre consigne ou requête émise par l’équipe d’organisation du Sommet visant à la qualité, la pertinence, la bonne coordination des interventions et la réussite de l’évènement.
En candidatant, vous acceptez qu’en cas de sélection les supports de présentation et le replay soient ensuite diffusés en accès libre sur internet.
Il est de la responsabilité de chaque personne intervenante de s’assurer que les images partagées (hormis celles ajoutées par les organisateurs) dans les supports sont libres de droit ou faisant l’objet d’une licence en cours de validité. Dans le cas contraire et si un contrôle du respect des droits d’auteur est effectué, ce sera l’intervenant à l’origine du contenu partagé qui sera portée responsable et devra répondre des mesures de correction exigées (frais de dédommagement,…)
Deadline
La date limite pour candidater est fixée au 31 décembre 2022
Contact
contact@sommetvirtuelduclimat.com