SOMMET VIRTUEL DU CLIMAT
19 au 30 juin 2023

Le Projet

Les températures caniculaires enregistrées partout en Europe au cours de l’été 2022, assorties d’une forte sécheresse et d’importants feux de forêts, sont une conséquence visible du réchauffement climatique. Intensifier les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et mettre en place des actions d’adaptation au changement climatique apparaissent plus que jamais nécessaires, dans un contexte par ailleurs marqué par un fort accroissement du prix des énergies incitant à plus de sobriété.

L’engagement des entreprises, collectivités et établissements publics dans l’effort collectif pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et leur adaptation aux changements déjà en cours et à venir est donc plus que jamais d’actualité.  C’est ce qui motive l’organisation de cette troisième édition du Sommet Virtuel du Climat (après les éditions de 2019 et 2021).

En effet, à l’échelle nationale, nous sommes loin d’atteindre les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone, loin de nous engager sur la trajectoire nécessaire pour respecter l’accord de Paris. Si un certain nombre d’entreprises ou de territoires se sont fixé des objectifs de neutralité carbone, force est de constater que ceux-ci sont bien souvent insuffisants ou reposent sur une stratégie de compensation carbone sans réelle transformation de leur modèle.

Pour atteindre les objectifs, il est nécessaire que les entreprises, collectivités et établissements publics s’engagent dans une réelle réflexion autour de l’impact de leurs activités et amorcent des changements structurels permettant de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de manière significative.

Cette réduction étant d’autant plus importante en raison des enjeux économiques actuels de la décarbonation, face à l’explosion des coûts de l’énergie.

Nous avons conscience qu’amorcer de tels changements nécessite des efforts importants. C’est pour cette raison que le Sommet Virtuel du Climat existe : nous souhaitons fournir aux entreprises, collectivités et établissements publics les clés pour avancer à leur échelle sur ces sujets. Outils existants, bonnes pratiques, retours d’expérience, conseils d’experts climat… Cet événement sur 2 semaines se veut pragmatique, orienté terrain, pour permettre aux organisations d’avancer concrètement sur la voie de la neutralité carbone.

En 2021, ce sont près 144 intervenants (et 58 intervenants sur les ateliers) qui ont apporté leurs compétences, connaissances et expériences à plus de 2200 participants, au cours de 30 webconférences (et 18 ateliers) . Entre 84% et 88% des participants affirment avoir trouvé dans les webconférences : clés de compréhension, motivation, inspiration et leviers d’actions concrets. Ces chiffres nous confortent dans notre volonté de persévérer.

En 2023, nous poursuivons notre action et comptons bien parvenir à inspirer, motiver, donner l’impulsion nécessaire au changement pour un nombre croissant de personnes au sein de leurs organisations. 

Pour y parvenir, nous avons besoin de vous. Rejoignez l’aventure du Sommet Virtuel du Climat, 3e édition !

Nous avons besoin de vous. Rejoignez l’aventure du Sommet Virtuel du Climat, 3e édition !
Philippe Lauret
Philippe Lauret
Président de l’APCC

POURQUOI UN TEL ÉVÉNEMENT ?

Cet événement se veut pragmatique, orienté terrain. Sa force et sa singularité sont de sortir des grands discours généraux et théoriques pour aller s’intéresser à ce qui peut se mettre en place de manière concrète au sein des entreprises et des collectivités, en faveur de la transition écologique. 

Nous sommes convaincus que les entreprises et les collectivités ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Elles peuvent mettre en œuvre des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et rendre leur organisation plus résiliente face au changement climatique. Le Sommet Virtuel du Climat entend leur permettre de progresser sur la voie de la transition écologique, quelque soit leur point de départ. 

Comment ?

 Qu’il s’agisse d’initier une stratégie, de débloquer une situation, de chercher de nouvelles inspirations, le SVC a deux atouts majeurs : 
  • L’apport d’expertise technique et la présentation d’outils accessibles à toutes et tous, par des spécialistes des questions climat pour les entreprises et les collectivités
  • Le retour d’expérience concret de structures qui partageront les réussites et leurs méthodes pour surmonter leurs éventuelles difficultés, ainsi que leurs solutions innovantes.

30 webconférences

D’une durée d’1h30 et sélectionnées par le comité de programmation du SVC, les webconférences s’articuleront autour de 2 grandes thématiques :

  • Entreprises et organisations : comment préparer et pérenniser son entreprise pour contribuer à un monde décarboné ?
  • Collectivités et territoires : comment arriver à la neutralité carbone et rendre son territoire résilient ?

Des ateliers en ligne

D’une durée d’1h et proposés à la vente, les ateliers seront l’occasion de découvrir des savoir-faire, outils, méthodologies et solutions dédiées développés par des entreprises. Toujours dans la même optique : contribuer à la mise en œuvre de stratégies d’action et d’adaptation face au changement climatique.

NB : des créneaux d’ateliers sont encore disponibles ! Découvrez nos offres exposants.

Des stands virtuels

Cette année, les participants rejoindront une plateforme virtuelle qui leur permettra d’assister aux webconférences et ateliers, mais aussi de visiter les stands en 3D de nos exposants ! 

Pour en apprendre plus sur les organisations présentes pendant l’événement, pour échanger en direct par chat ou en visio, le stand virtuel sera le point de rencontre idéal.

Les valeurs du sommet virtuel du climat

1/ Le changement climatique est réel et d’origine anthropique.

2/ Les conséquences probables du changement climatique sont gravissimes pour l’environnement et l’humanité et ne sont pas souhaitables.

3/ La transition écologique ou plus spécifiquement la transition vers une économie décarbonée est avant tout une démarche de progrès, par amélioration continue, visant à apporter une réponse globale aux enjeux climat, énergie, environnement et de santé à travers un changement du modèle de développement.

4/ Les enjeux climat doivent être intégrés au cœur des stratégies. La comptabilité carbone (en tant que diagnostic de base) doit adresser un périmètre qui inclut l’ensemble des flux, des dépendances et des leviers directs et indirects.  Elle doit privilégier la collecte des données de flux physiques, avec une transparence du résultat et des hypothèses. Elle doit être suivie d’un plan de transition et alignée sur les objectifs de réduction sectoriels de la SNBC.

5/ Les nouvelles solutions logicielles de comptabilité carbone permettent de massifier le nombre d’organisations sensibilisées à une meilleure prise en compte des enjeux climat. Une vigilance particulière doit être portée à celles qui promettent un résultat en quelques clics via un algorithme, le plus souvent opaque. Ce dernier ne pourra jamais prétendre remplacer une méthode complète, utilisée par des acteurs formés aux enjeux de la transition bas carbone et impliquant la sensibilisation de  

l’ensemble des parties prenantes. Chaque brique a sa place, pour autant les pratiques commerciales et les communications trompeuses ne sont pas les bienvenues au même titre que le greenwashing.

6/ En dehors d’un périmètre global et planétaire, une entreprise, une collectivité ou un territoire ne peut pas se prévaloir d’être neutre en carbone. La neutralité carbone se définit comme un objectif collectif visant l’atteinte de l’équilibre entre les émissions issues de l’activité humaine et les séquestrations en dehors de l’atmosphère par les puits (les écosystèmes et les puits technologiques). Une entité, quelle qu’elle soit, ne peut donc que contribuer à un effort collectif vers une neutralité carbone. (Cf avis ADEME : Utilisation de l’argument de « neutralité carbone » dans les communications). Les actions de compensation ne viennent pas réduire physiquement les émissions de gaz à effet de serre, mais simplement compenser une partie de ces émissions. Il est préconisé de respecter certaines règles de bonnes pratiques : faire et rendre public un bilan des émissions GES, réductions et compensations ; choisir des projets de compensation labellisés ; privilégier des projets présentant des approches « développement durable » ; définir une juste combinaison de projets soutenus sur le sol national et à l’international ; communiquer de manière responsable.

7/ Les actions de réduction des émissions concrètes et significatives doivent être mises en œuvre prioritairement avant toute action de compensation.