Appel à candidatures 2025

Proposez un sujet de webconférence pour la 4e édition du Sommet Virtuel du Climat !

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Vous avez jusqu’au 20 juillet pour proposer un sujet !

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Introduction

Le franchissement du seuil de +1,5°C de réchauffement global par rapport à l’ère préindustrielle constitue bien plus qu’un jalon scientifique : c’est un signal d’alarme, un point de bascule symbolique qui marque l’entrée dans une nouvelle phase du dérèglement climatique. Cette limite, inscrite au cœur des Accords de Paris en 2015, avait été pensée comme une ligne rouge à ne pas franchir pour éviter des conséquences irréversibles sur les écosystèmes, les sociétés et les économies. Aujourd’hui, ce seuil est dépassé, non pas de manière ponctuelle, mais de façon persistante et structurelle, témoignant d’un emballement climatique désormais bien engagé.

Et pourtant, dans un paradoxe troublant, ce signal d’urgence coïncide avec un relâchement perceptible des ambitions politiques à l’échelle internationale. En Amérique du Nord, en Europe et ailleurs, les calendriers climatiques sont révisés à la baisse, certaines contraintes réglementaires sont allégées, certaines directives majeures reportées et les politiques de transition perdent de leur vigueur. 

On assiste à une forme de fatigue politique, voire de désengagement progressif, alors même que les événements extrêmes se multiplient sous nos yeux : inondations meurtrières à Mayotte, épisodes de pluies diluviennes en Espagne, feux de forêts records dans plusieurs régions du globe. Autant de manifestations concrètes du dérèglement climatique, qui touchent directement les populations, les infrastructures et les économies locales.

Ces événements ne sont plus des anomalies. Ils s’inscrivent dans une répétition de plus en plus fréquente et intense, qui affecte la stabilité des territoires, bouleverse les chaînes d’approvisionnement et fait exploser les coûts. Le secteur des assurances, en particulier, tire la sonnette d’alarme : le changement climatique est aujourd’hui considéré comme le premier risque pour leur modèle économique, mettant en péril leur capacité à couvrir certains sinistres. 

De manière plus large, les entreprises sont confrontées à l’augmentation du coût des matières premières, à l’instabilité des marchés et à des défis logistiques croissants. Les territoires, eux, font face aux conséquences désastreuses des différents phénomène climatiques qui les frappent, avec des coûts de réparation des infrastructures exorbitants. 

Face à ce constat, il est essentiel de ne pas relâcher les efforts d’atténuation et d’adaptation au changement climatique entrepris par les organisations et les territoires. À l’heure où les conséquences du dérèglement climatique s’imposent à nous avec toujours plus de force, continuer à différer l’action reviendrait non seulement à aggraver les crises à venir, mais aussi à creuser les inégalités et les fractures sociales et territoriales.

Ainsi, pour sa 4ème édition, nous souhaitons que le Sommet Virtuel du Climat permette encore et toujours aux acteurs économiques et institutionnels de s’emparer du sujet, de s’approprier les enjeux d’atténuation et d’adaptation et surtout de mettre en œuvre des actions concrètes en faveur de la transition bas carbone. 

Cet évènement pragmatique mettra en lumière les nombreuses ressources à disposition des organisations et territoires (Bilan Carbone®, plans de transition, stratégies de décarbonation, rapports de durabilité, …) mais aussi des retours d’expérience afin de montrer les initiatives déjà en cours et comment s’en inspirer. 

En 2023, ce sont près de 240 intervenants qui ont apporté leurs connaissances, compétences et expériences à près de 2400 participants au cours de 30 webconférences et 20 ateliers. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 90% des participants affirment avoir trouvé dans les webconférences : clés de compréhension, motivation, inspiration et leviers d’actions concrets.

En 2026, nous sommes déterminés à fournir toutes les clés nécessaires pour faire bouger les lignes au sein des organisations et territoires en faveur de la transition bas-carbone.

Et c’est ici que nous avons besoin de vous !

Faites-nous part de vos compétences, de vos connaissances mais aussi des initiatives que vous avez pu mettre en place au sein de vos organisations et territoires pour réduire vos émissions de GES, limiter au maximum votre impact sur le changement climatique et vous adapter à ses conséquences déjà visibles.

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Organisations

Comment accompagner la transformation de son organisation pour devenir plus résilient et contribuer à un monde décarboné dès aujourd’hui ?

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Collectivités et territoires

Comment mettre en œuvre, financer et faire vivre une stratégie de décarbonation et de résilience à l’échelle de son territoire dès aujourd’hui ?

Les sujets, interconnectés, doivent apporter autant d’éléments théoriques que concrets et pratiques. Dans cette optique, les sous-thèmes que nous souhaiterions voir abordés dans ce Sommet et qui sont détaillés ci-dessous appellent aux partages : partage de démarches, d’initiatives, de solutions, de projets en faveur du développement de solutions durables, etc.

Pour un aperçu de la version 2023, suivez ce lien (site en cours de mise à jour pour l’édition 2025).

Objectifs, critères et VALEURS

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FORMAT TYPE DES INTERVENTIONS

Les webconférences durent 1h30, dont 5+5 minutes d’introduction-conclusion réservées à l’organisation-logistique, il est préconisé une répartition type de 50 minutes pour la présentation du contenu et 30 minutes pour les questions-réponses (Q/R).

Voici quelques exemples de déroulements possibles :

Format 1

  1. 05’ Intro organisateur
  2. 50’ Table Ronde
  3. 30’ Q/R
  4. 05’ Conclusion organisateur

Format 2

  1. 05’ Intro organisateur
  2. 25’ Présentation 1
  3. 25’ Présentation 2
  4. 30’ Q/R
  5. 05’ Conclusion organisateur

Format 3

  1. 05’ Intro organisateur
  2. 25’ Présentation 1
  3. 15’ Q/R
  4. 25’ Présentation 2
  5. 15’ Q/R
  6. 05’ Conclusion organisateur

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Thématiques attendues

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Organisations*
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La mise en place et le suivi d’une comptabilité carbone représentent une opportunité stratégique pour une organisation de prendre conscience de sa dépendance aux énergies fossiles et de son impact sur le réchauffement climatique, en vue de préparer sa transition vers un modèle bas carbone adapté aux enjeux à venir.

Mesurer son impact carbone est une étape obligatoire pour une organisation : identifier ses postes les plus émetteurs, évaluer sa dépendance aux énergies fossiles afin d’anticiper le risque climat, se préparer à des risques opérationnels (pénuries de matières premières, perturbation des circuits logistiques, ou la flambée des coûts de l’énergie) pour exercer son activité de manière maîtrisée et responsable.

Alors que le seuil des 1,5°C a d’ores et déjà été franchi en 2024, chaque organisation se doit de mesurer son impact afin d’identifier et mettre en place sa propre trajectoire de réduction pour participer à l’objectif des 2°C d’ici 2100.

De nombreux outils, basés sur quelques méthodologies clés, existent. Il est difficile de s’y retrouver et d’évaluer leur pertinence pour les chargés de mission et les décideurs. 

Quels sont ces ressources disponibles ? A quel besoin répondent-ils ?  Comment évaluer efficacement les émissions de GES, construire sa stratégie et piloter le suivi de son plan de transition? Quels sont les exemples de bonnes pratiques ou retours d’expériences pour engager les organisations dans la  mesure de leur impact carbone ? Quels sont les bénéfices que l’on peut en tirer ?

Un cadre méthodologique renforcé

La version du Bilan Carbone® 2025 propose une démarche structurée à tous les niveaux de maturité de l’organisation ; de la mobilisation pour les enjeux énergie et climat, le cadrage (gouvernance, objectifs et périmètre), la comptabilisation carbone (collecte et traitement des données), le plan de transition (objectifs, indicateurs et trajectoire), la restitution (publication, amélioration) et l’évaluation du Bilan Carbone® en auto-évaluation ou par un tiers indépendant. 

Des objectifs alignés sur la SNBC et les référentiels internationaux

La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC-3) impose des plafonds d’émissions quinquennaux par secteur et vise la neutralité carbone à l’horizon 2050 avec une réduction de 50% des GES d’ici 2030 par rapport à 1990

Des plans d’action concrets et opérationnels

L’ADEME propose des dispositifs d’accompagnement (méthodologie ACT Pas à Pas, PACTE INDUSTRIE pour structurer, piloter et évaluer la trajectoire bas carbone). La stratégie doit se traduire par des actions opérationnelles (rénovation énergétique, décarbonation des énergies, réduction des émissions non énergétiques, développement des puits de carbone).

L’évolution des nouvelles normes internationales impose un reporting extra-financier, ESG renforcé : il s’agit d’intégrer la stratégie bas carbone sur les enjeux environnementaux, sociétaux et sur la gouvernance de l’entreprise. Une analyse des risques sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise et en intégrant la finance durable sur les Capex et Opex de l’organisation sur ses activités éligibles à la finance durable. L’évaluation annuelle par un tiers indépendant de ce bilan extra-financier est essentielle pour garantir la crédibilité et l’efficacité de ce reporting. Par ailleurs, la norme VSME tend vers une simplification de ce reporting qui peut-être volontaire et qui sera peut-être la norme pour les entreprises jusqu’à 1000 salariés.

Comment passer de l’action ponctuelle à une démarche structurée ? Quels leviers actionner pour créer et maintenir la dynamique ? Comment engager toutes les parties prenantes de sa chaîne de valeur, de ses fournisseurs à ses clients ? Comment dialoguer avec ses investisseurs pour faire valoir une composante climat ?

Quelles sont les divers types de retombées socio-économiques de la démarche (en termes de dynamique interne, d’image, de parts de marché, de diversification, d’ouverture à de nouveaux partenariats, etc.) ?

Comment s’assurer de sa compatibilité avec les exigences d’un objectif mondial de neutralité carbone ?

Face à l’intensification des risques climatiques — vagues de chaleur, inondations, sécheresses, érosion côtière — et à l’accélération de leur fréquence, l’adaptation devient un impératif stratégique pour toutes les organisations. Le lancement du troisième Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3) en 2025 illustre ce tournant : il ne s’agit plus seulement de répondre à l’urgence, mais de planifier un avenir à +4 °C d’ici 2100 et à s’engager dans une planification robuste, territorialisée et systémique de leur résilience.

Comment, dès lors, intégrer l’adaptation aux dérèglements climatiques dans la stratégie d’une organisation, au même niveau que la réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Quels sont les impacts les plus critiques à anticiper, selon son secteur, ses implantations ou sa chaîne de valeur ? Quels outils mobiliser pour hiérarchiser les risques physiques, identifier les vulnérabilités systémiques et construire des trajectoires résilientes ? Comment articuler cette démarche avec les engagements de décarbonation et éviter les logiques de court terme ou de maladaptation ?

Quels changements culturels, organisationnels et décisionnels cela implique-t-il ? Comment dépasser l’analyse des risques pour passer à l’action, tout en embarquant les différentes parties prenantes internes et externes ? Comment concilier les contraintes économiques de court terme avec une vision de long terme, de plus en plus soutenue par des politiques publiques ambitieuses et des financements ciblés (Banque des Territoires, fonds européens, etc.) ?

À l’heure où les territoires côtiers recomposent leur géographie, où l’agriculture et l’industrie revoient leurs modèles, où les collectivités locales s’organisent pour planifier la résilience, cette session interrogera les leviers d’action, les points de blocage et les facteurs de succès d’une stratégie d’adaptation alignée avec la transformation écologique cohérente et robuste.

*Le terme « organisation » peut s’appliquer à plusieurs types de structures : entreprises, administrations publiques, ONGs…

Collectivités et territoires
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La comptabilité carbone est devenue l’outil de pilotage incontournable de la transition bas carbone des organisations. Elle est essentielle pour élaborer et mettre en œuvre un plan de transition robuste et cohérent avec un monde bas carbone. Les collectivités et les territoires doivent s’emparer de cet enjeu et mesurer de manière exhaustive, avant et après mise en œuvre d’un plan d’action, leurs émissions de GES.

Il est important de distinguer pour une collectivité l’impact de son activité et celui des activités de son territoire.

A l’échelle de son patrimoine et de ses compétences, plusieurs ressources existent. Le Bilan Carbone® et la méthode réglementaire pour la réalisation des bilans d’émissions de GES (BEGES-r), sont les deux principales démarches permettant aux collectivités de mesurer de manière volontaire ou obligatoire leurs émissions de GES et de définir un plan de transition pour réduire leurs émissions. Les collectivités de plus de 50 000 habitants ont en effet l’obligation de réaliser un bilan GES réglementaire tous les 3 ans, avec désormais l’obligation d’inclure également dans le bilan les émissions indirectes significatives (scope 3). Le BEGES-r doit également contenir un plan de transition détaillant les objectifs, moyens et actions envisagés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du territoire concerné. 

A l’échelle de leur territoire, les EPCI de plus de 20 000 habitants ont pour obligation de réaliser un inventaire de leurs émissions de GES. Si cette obligation a permis aux territoires engagés dans une démarche de planification air-énergie-climat (PCAET) de leur fournir un inventaire et d’enclencher une véritable transformation via un plan de transition, elle n’est pas suffisante. A cet indicateur, il est essentiel pour les collectivités et les territoires de s’emparer de leur empreinte, et ainsi d’estimer leurs émissions également en approche consommation.

Il est important de rappeler que le taux de conformité à la réglementation BEGES des collectivités est faible. En 2021, 531 collectivités territoriales étaient concernées par l’obligation et seules 18% d’entre elles étaient conformes.

Les postes d’émissions indirectes (alimentation, transport, déchets, etc.) sont pourtant mobilisateurs à l’échelle des territoires et de nombreuses actions sont mises en place et pourraient être dupliquées ou amplifiées. Mieux comptabiliser leur impact est dès lors nécessaire pour évaluer l’efficacité des politiques publiques.

Par ailleurs, les évolutions régulières des outils, des connaissances et de la réglementation rendent difficiles le suivi dans le temps et l’évaluation des pratiques, compliquant de fait la définition et la mise à jour d’une vraie stratégie bas carbone. 

En tant qu’organisation, quelles sont les solutions à ma disposition pour mieux comptabiliser mon impact carbone ? Comment prendre en compte le résultat de cet inventaire dans mon programme d’actions, dans la gestion de mon budget ? Comment me situer par rapport à des normes, des objectifs, des territoires de référence ?

Que ce soit à l’échelle du territoire ou de l’action, quelles sont les solutions à disposition des collectivités pour mieux mesurer l’efficacité de leur mesure ? Comment savoir si mon action ou ma stratégie en tant que territoire contribue effectivement au respect des objectifs aux échelles nationales ou régionales ?

Comment évaluer et mettre en regard mes actions selon l’ensemble des composantes environnementales à prendre en compte (carbone, biodiversité, qualité de l’air, etc.) ? L’impact carbone de mes actions est-il “le” critère prioritaire pour toutes mes actions ?

Face à l’urgence climatique, et dans un contexte énergétique fluctuant et incertain, la question climatique devrait être au cœur des politiques publiques portées par les collectivités territoriales. L’enjeu est de taille pour rendre les territoires résilients, et engager des transformations profondes et efficaces, rapidement et durablement.

La problématique se pose à divers niveaux : dans son action au quotidien (gestion du bâti, espaces verts, voiries…), dans le projet de territoire, dans toutes les politiques publiques (urbanisme, habitat, mobilité mais aussi la culture, l’éducation, etc.), ainsi que dans la définition et la gestion du budget, les subventions données, ou encore les grands projets d’investissements.

Au-delà de la première porte d’entrée que sont les impacts climatiques liés à leurs compétences, les collectivités ont aussi un rôle central auprès des acteurs du territoire, à double sens : les acteurs du territoire structurent celui-ci et sont bénéficiaires directs des politiques publiques, et les collectivités ont également une influence sur ces acteurs par les infrastructures et les accompagnements qu’elles développent. La vision territoriale et l’intégration des parties prenantes dans l’élaboration de politiques publiques deviennent désormais indispensables.

Plusieurs facteurs clés pour la réussite de ces politiques sont souvent cités, dont notamment la transversalité et l’accompagnement au changement. Nous proposons de cibler ces deux éléments.

En effet, si la transversalité est une des clés de réponse, sa mise en œuvre nécessite un engagement fort et une implication à tous les niveaux, en se posant les questions suivantes : dans son organisation, comment la collectivité peut-elle transcrire une réelle transversalité du sujet climat ?

Comment adapter l’organisation de la collectivité pour que l’ensemble de ses politiques publiques soient compatibles avec les objectifs d’atténuation et d’adaptation, et selon quels modes ? Quels outils d’analyse des politiques publiques ? Quels bénéfices en retirer en matière de cohérence des politiques publiques (échelles administratives, collectivités limitrophes, etc.) ?

D’autre part, une mobilisation de l’ensemble des parties prenantes, en interne comme à l’externe à la collectivité (au sein et à l’extérieur du territoire) est indispensable. Aussi, les méthodes et outils de mobilisation et d’accompagnement au changement deviennent des sujets phares à explorer.

Comment intégrer les problématiques et les ambitions climatiques des collectivités dans les actions impliquant les autres parties prenantes : associations, entreprises, monde agricole, syndicats, autres collectivités, partenaires institutionnels… ? Quels outils et méthodes pour intégrer ces enjeux au cœur du dialogue entre les collectivités et leurs partenaires, les acteurs économiques, la société civile et les administrés ?

Enfin, quel peut être le rôle des collectivités pour mettre en place les conditions d’un changement profond de nos modes de vie, d’usages, de nos décisions d’aménagement, de nos choix économiques ? Quels sont les outils et méthodes à leur disposition ? Quels retours d’expérience d’autres collectivités ?

Les effets du réchauffement – sécheresses, inondations, tempêtes, canicules, feux de forêts… se manifestent déjà dans certains territoires et les collectivités sont en première ligne et doivent en gérer les conséquences socio-économiques. Encore aujourd’hui, une majorité d’investissements publics sont conduits avec l’hypothèse implicite d’une stabilité du climat alors que le dérèglement climatique peut avoir des conséquences lourdes, par exemple pour la continuité des services publics ou la pérennité d’infrastructures. Ce sont autant de dépenses potentiellement inefficaces puisqu’elles entraîneront des coûts plus importants plus tard. 

Une grande partie de l’adaptation des territoires reposera sur les collectivités. Elles peuvent – et doivent – dès maintenant mettre en place de nombreuses actions sans regret et mobiliser des moyens humains et financiers pour engager une politique d’adaptation ambitieuse de leur territoire. 

En agissant sur leur patrimoine et par l’exercice de leurs compétences, les collectivités jouent un rôle crucial pour anticiper ces impacts et limiter leurs conséquences économiques, environnementales et sociales. Si certaines actions d’adaptation sont très visibles et commencent à largement se diffuser (exemple – végétalisation), d’autres leviers, moins connus mais possiblement très structurants sont à la main des élus locaux. La problématique se pose en effet à divers niveaux : dans son action au quotidien (gestion du bâti, espaces verts, voiries…), dans le projet de territoire, dans toutes les politiques publiques (urbanisme, habitat, mobilité mais aussi la culture, l’éducation, etc.), ainsi que dans la définition et la gestion du budget, les subventions données, ou encore les grands projets d’investissements. 

Par ailleurs, au-delà de leur rôle direct lié à leurs compétences, les collectivités ont un rôle central auprès des acteurs du territoire.

Aujourd’hui, malgré l’urgence de réinventer les territoires et de repenser l’économie, la dimension adaptative reste sous-investie. Des solutions existent, mais cette transformation nécessite une mobilisation collective et un engagement marqué.

Comment mettre en œuvre concrètement cet accompagnement ?

Quels outils et méthodes pour intégrer ces enjeux au cœur du dialogue entre les collectivités et leurs partenaires, les acteurs économiques, la société civile et ses administrés ? 

Enfin, comment mettre en place les conditions d’un changement profond de nos modes de vie, d’usages, de nos décisions d’aménagement, de nos choix économiques? Quels peuvent être les rôles de la collectivité ? Quels sont les outils et méthodes à leur disposition ? Quels sont les retours d’expérience ? 

Organisations, collectivités et territoires

Pour de nombreux acteurs, la transition bas carbone permet également de contribuer à l’atteinte d’autres objectifs dans le domaine de la responsabilité sociale de l’organisation (RSO). Ainsi, des politiques en faveur de la décarbonation permettent également de diminuer l’impact environnemental de l’organisation au sens large et de l’inscrire dans des démarches d’économie circulaire ou de préservation des ressources naturelles. Souvent locales, les solutions bas carbone permettent également de renforcer l’ancrage territorial des organisations.

Par ailleurs, s’engager dans une stratégie de décarbonation peut être un déclencheur d’un mouvement plus large touchant aux pratiques de l’organisation : une opportunité pour remettre à plat ses pratiques, décloisonner les métiers, et donner une nouvelle impulsion à des démarches d’amélioration parfois déjà engagées depuis plusieurs années.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « transition » peut finalement venir toucher à des sujets déjà déployés au sein des organisations : recherche de performance globale, amélioration continue, valorisation des savoir-faire internes, et recentrage sur ce qui crée réellement de la valeur. Les projets de transition amènent à reposer des questions fondamentales – sur les flux, les usages, les consommations, les déplacements, les choix de procédés – et ouvrent des ponts concrets entre les enjeux environnementaux, sociaux, sociétaux et économiques. En effet, les bénéfices à attendre dépassent ainsi largement le cadre climatique. Une transition bien pensée peut générer différents co-bénéfices, même s’ils sont parfois difficiles à estimer ou objectiver :

  • Des gains d’efficacité opérationnelle, en simplifiant ou en adaptant les processus,
  • Une amélioration des conditions de travail
  • Un renforcement de l’attractivité (marque employeur, image, relations avec les parties prenantes en particulier les donneurs d’ordre),
  • Une cohérence renforcée des actions internes, en réunissant autour d’un même projet les démarches RSE, QHSE, Lean, climat, etc.

 

Comment estimer aujourd’hui les bénéfices d’une transition bas carbone, que ce soit en termes de développement local, d’impacts financiers bien sûr, mais aussi d’emplois, d’attractivité, de limitation des impacts climatiques locaux, de reconquête de la biodiversité et autres intérêts pour le territoire ? Est-il possible d’anticiper les retombées en matière d’image et d’attractivité ? Comment prendre en compte les enjeux d’acceptation sociale ?

Comment hiérarchiser et prioriser ses actions en prenant en compte la multitude d’impacts (la priorité doit-elle être donnée à la réduction des émissions de GES, à l’adaptation face aux risques climatiques, à la préservation de la biodiversité, …) ?

Les acteurs des territoires (organisations, acteurs publics mais aussi citoyens) se saisissent aujourd’hui de l’importance des enjeux climatiques et de la mesure des actions à mettre en œuvre pour y faire face. A leur échelle, des stratégies, des plans et programmes sont établis et des actions mises en œuvre.

Cependant, on constate une interdépendance de ces acteurs : les collectivités territoriales ont besoin des organisations pour agir à leur échelle et atteindre les résultats attendus, en démultipliant les actions, et en embarquant d’autres organisations moins avancées sur le sujet. D’un autre côté, les organisations dépendent de l’action publique en termes d’infrastructures (par exemple pour la mobilité des salariés) et peuvent aussi s’appuyer sur le rôle de coordination et d’animation territoriale des acteurs publics, en particulier en matière de politique économique.

Cette dépendance est également vraie entre acteurs de différents territoires et notamment les collectivités entre elles. Ainsi pour atteindre collectivement la neutralité carbone, les acteurs publics comme privés devront jouer la carte de la mutualisation et trouver les bonnes échelles pour agir.

  • Comment faciliter le dialogue entre la collectivité et les parties prenantes de son territoire (citoyens, organisations, …) ? Quelle gouvernance mettre en place ?
  • Comment mieux connaître leurs actions respectives pour favoriser des actions complémentaires et cohérentes ?
  • Comment les collectivités peuvent-elles intégrer les organisations dans les démarches territoriales de développement durable et s’appuyer sur elles dans la massification des résultats ?
  • Comment les organisations peuvent-elles intégrer l’action publique dans leurs choix d’avenir et s’appuyer sur les projets publics locaux ?
  • Quels dispositifs et projets ont déjà été déployés avec réussite dans une dynamique public-privé ?

La transition écologique est au cœur des sujets médiatiques et représente un enjeu de société majeur. Valoriser et communiquer sur  les actions engagées pour réduire l’impact sur l’environnement et le climat est essentiel, mais les acteurs doivent s’engager dans une démarche de communication responsable. 

On constate en effet un “verdissement” des stratégies de communication : évolution de logos ou de noms de sociétés ; apparition de nouveaux labels, certificats, garanties ; mise en avant de l’argument  “zéro carbone” ou “neutralité”, etc. Ces éléments de langage, disparates et souvent mal utilisés (intentionnellement ou non), sont cependant de nature à décrédibiliser des actions ou à rendre le message confus. Ainsi, certains arguments tels que « Territoire neutre en carbone », « marque certifiée neutre en carbone » ou encore « service zéro carbone », peuvent tromper le public et freiner des changements de comportements sans parler des risques de controverse et des risques juridiques auxquels les organismes s’exposent. Le guide de communication autour de la comptabilité carbone élaboré par l’ABC et l’APCC met en exergue certaines de ces pratiques et propose des alternatives utilisant les bons termes. 

L’objectif du Sommet Virtuel du Climat est de mettre en avant les acteurs qui respectent ces bonnes pratiques de communication.

Quels sont les écueils à éviter en matière de communication climatique et environnementale ? Quelles sont les bonnes pratiques, les prérequis pour valoriser nos actions et communiquer de manière responsable ? 

Comment adapter son discours aux multiples profils et niveaux de connaissance qui existent aujourd’hui au sein de la société ? Comment faire que la communication réalisée soit elle-même génératrice d’actions ? Quels sont les réseaux sur lesquels s’appuyer ?

pour candidater

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Formulaire de dépôt des candidatures

Deadline

La date limite pour candidater est fixée au 20 juillet 2025

Contact

contact@sommetvirtuelduclimat.com

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