SOMMET VIRTUEL DU CLIMAT

Le Projet

Année après année les constats du réchauffement planétaire se renouvellent, avec quelque chose qui semble implacable et presque désespérant. L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a ainsi confirmé que 2024 était l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec pour la première fois le dépassement du seuil symbolique de 1,5°C par rapport à la moyenne des températures préindustrielles (1850). L’année a charrié son lot de catastrophes. On a tous encore en tête les images des inondations dans la région espagnole de Valence ou les incendies dévastateurs qui ont ravagé Los Angeles, pour ne citer que deux exemples largement médiatisés et encore tout récents. Que dire également de ces nombreuses villes françaises victimes d’inondations exceptionnelles. Ces phénomènes se multiplient comme autant de signes d’un dérèglement global du climat qui devient de plus en plus concret pour les populations.


Plus que jamais il y a urgence à agir, aussi bien sur le volet atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre) que sur le volet adaptation (pour atténuer les effets du changement climatique).


Malgré cette urgence, on voit le backlash sur le sujet climatique s’intensifier, de manière éhontée. En France, ce sont les agences environnementales qui sont prises à partie et remises en question, alors qu’elles réalisent un travail remarquable et absolument nécessaire pour préparer les territoires et les entreprises à la nécessaire transformation de leurs activités, de leurs organisations. Outre Atlantique, le cynisme débridé est arrivé au pouvoir et donne un signal catastrophique au reste du Monde.

Dans ces circonstances, on peut comprendre la montée des phénomènes d’éco-anxiété et les tentations de repli sur soi. Nous refusons d’y céder. Nous allons continuer de nous battre, pour convaincre, pour rallier toujours plus de citoyens, de collectivités, d’entreprises à l’idée que la transformation est nécessaire. Nous allons poursuivre notre action, en restant pragmatiques, humains et proches de ceux qui ont compris l’urgence. Et disons-le, les motifs d’espoir sont nombreux, car jour après jour, nous voyons grandir le camp de ceux qui se mobilisent et agissent concrètement.

Dans ce contexte, le Sommet Virtuel du Climat est un événement important qui contribue utilement à la mobilisation et à la diffusion de l’information et des bonnes pratiques auprès des entreprises, des collectivités territoriales, des établissements publics. Cet événement se veut pragmatique et orienté terrain.

En 2023, ce sont 236 intervenant.e.s et 112 exposant.e.s qui ont apporté leurs compétences, connaissances et expériences à plus de 2300 participant.e.s, au cours de 52 webconférences et ateliers. Entre 86% et 93% des participant.e.s affirment avoir trouvé dans les webconférences : clés de compréhension, motivation, inspiration et leviers d’actions concrets. Ces chiffres nous confortent dans notre volonté de persévérer.

En 2025, nous souhaitons donc poursuivre notre action et continuer d’inspirer, de motiver, de donner l’impulsion nécessaire au changement à un nombre croissant de personnes et d’organisations. Pour y parvenir, nous avons besoin de vous. Rejoignez l’aventure du Sommet Virtuel du Climat, ensemble, donnons vie à cette 4e édition !

Nous avons besoin de vous. Rejoignez l’aventure du Sommet Virtuel du Climat, 4e édition !
Philippe Lauret
Philippe Lauret
Président de l’APCC

POURQUOI UN TEL ÉVÉNEMENT ?

Cet événement se veut pragmatique, orienté terrain. Sa force et sa singularité sont de sortir des grands discours généraux et théoriques pour aller s’intéresser à ce qui peut se mettre en place de manière concrète au sein des entreprises et des collectivités, en faveur de la transition écologique. 

Nous sommes convaincus que les entreprises et les collectivités ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Elles peuvent mettre en œuvre des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et rendre leur organisation plus résiliente face au changement climatique. Le Sommet Virtuel du Climat entend leur permettre de progresser sur la voie de la transition écologique, quelque soit leur point de départ. 

Comment ?

 Qu’il s’agisse d’initier une stratégie, de débloquer une situation, de chercher de nouvelles inspirations, le SVC a deux atouts majeurs : 
  • L’apport d’expertise technique et la présentation d’outils accessibles à toutes et tous, par des spécialistes des questions climat pour les entreprises et les collectivités
  • Le retour d’expérience concret de structures qui partageront les réussites et leurs méthodes pour surmonter leurs éventuelles difficultés, ainsi que leurs solutions innovantes.

30 webconférences

D’une durée d’1h30 et sélectionnées par le comité de programmation du SVC, les webconférences s’articuleront autour de 2 grandes thématiques :

  • Entreprises et organisations : comment préparer et pérenniser son entreprise pour contribuer à un monde décarboné ?
  • Collectivités et territoires : comment arriver à la neutralité carbone et rendre son territoire résilient ?

Des ateliers en ligne

D’une durée d’1h et proposés à la vente, les ateliers seront l’occasion de découvrir des savoir-faire, outils, méthodologies et solutions dédiées développés par des entreprises. Toujours dans la même optique : contribuer à la mise en œuvre de stratégies d’action et d’adaptation face au changement climatique.

NB : des créneaux d’ateliers sont encore disponibles ! Découvrez nos offres exposants.

Des stands virtuels

Cette année, les participants rejoindront une plateforme virtuelle qui leur permettra d’assister aux webconférences et ateliers, mais aussi de visiter les stands en 3D de nos exposants ! 

Pour en apprendre plus sur les organisations présentes pendant l’événement, pour échanger en direct par chat ou en visio, le stand virtuel sera le point de rencontre idéal.

Les valeurs du sommet virtuel du climat

1/ Le changement climatique est réel et d’origine anthropique.

2/ Les conséquences probables du changement climatique sont gravissimes pour l’environnement et l’humanité et ne sont pas souhaitables.

3/ La transition écologique ou plus spécifiquement la transition vers une économie décarbonée est avant tout une démarche de progrès, par amélioration continue, visant à apporter une réponse globale aux enjeux climat, énergie, environnement et de santé à travers un changement du modèle de développement.

4/ Les enjeux climat doivent être intégrés au cœur des stratégies. La comptabilité carbone (en tant que diagnostic de base) doit adresser un périmètre qui inclut l’ensemble des flux, des dépendances et des leviers directs et indirects.  Elle doit privilégier la collecte des données de flux physiques, avec une transparence du résultat et des hypothèses. Elle doit être suivie d’un plan de transition et alignée sur les objectifs de réduction sectoriels de la SNBC.

5/ Les nouvelles solutions logicielles de comptabilité carbone permettent de massifier le nombre d’organisations sensibilisées à une meilleure prise en compte des enjeux climat. Une vigilance particulière doit être portée à celles qui promettent un résultat en quelques clics via un algorithme, le plus souvent opaque. Ce dernier ne pourra jamais prétendre remplacer une méthode complète, utilisée par des acteurs formés aux enjeux de la transition bas carbone et impliquant la sensibilisation de  

l’ensemble des parties prenantes. Chaque brique a sa place, pour autant les pratiques commerciales et les communications trompeuses ne sont pas les bienvenues au même titre que le greenwashing.

6/ En dehors d’un périmètre global et planétaire, une entreprise, une collectivité ou un territoire ne peut pas se prévaloir d’être neutre en carbone. La neutralité carbone se définit comme un objectif collectif visant l’atteinte de l’équilibre entre les émissions issues de l’activité humaine et les séquestrations en dehors de l’atmosphère par les puits (les écosystèmes et les puits technologiques). Une entité, quelle qu’elle soit, ne peut donc que contribuer à un effort collectif vers une neutralité carbone. (Cf avis ADEME : Utilisation de l’argument de « neutralité carbone » dans les communications). Les actions de compensation ne viennent pas réduire physiquement les émissions de gaz à effet de serre, mais simplement compenser une partie de ces émissions. Il est préconisé de respecter certaines règles de bonnes pratiques : faire et rendre public un bilan des émissions GES, réductions et compensations ; choisir des projets de compensation labellisés ; privilégier des projets présentant des approches « développement durable » ; définir une juste combinaison de projets soutenus sur le sol national et à l’international ; communiquer de manière responsable.

7/ Les actions de réduction des émissions concrètes et significatives doivent être mises en œuvre prioritairement avant toute action de compensation.