——–
A propos de cette webconférence sur décarboner son activité & accélérer sa transformation :
La création d’une valeur durable va consister pour les entreprises à s’assurer de diminuer les externalités négatives (cf: émissions CO2) et augmenter les externalités positives (cf: adaptation et séquestration carbone) de ses produits/services.
Toute la sphère économique doit prendre toute la part qu’est la sienne dans la transition énergétique. Plus encore, de la startup au grand groupe, du consommateur final au politique : chacun doit assumer sa responsabilité environnementale étant donné que la planète est un bien écosystémique.
Une entreprise étant soit le scope 3 d’un de ses donneurs d’ordre (si BtoB), ou ayant le devoir de transparence vis-à-vis de ses clients fiux (BtoC) : toutes les offres/services liés à des émissions élevées vont devoir être modifiées ou disparaitre de leur portefeuille d’activité. Il appartient maintenant aux entreprises de revoir les offres/services liés à des émissions élevées et de s’adapter aux enjeux de sobriété énergétique.
Prenons l’exemple de la filière Agri/Agro, qui est la seule à être à la fois émettrice et captrice de gaz à effet de serre :
- 2e secteur le plus émetteur de GES (+20% des émissions) mais aussi premier secteur de captation, à titre d’exemple une prairie cultivée capte et stocke autant de carbone qu’une forêt mélangée (Source : Arrouays et al., 2002)
- Le seul secteur qui ne maitrise pas ses prix de vente et qui subit de plein fouet les augmentations de matières premières (ex : engrais azotés hausse de plus de 135 %)
- Au bout de la chaine : 63% des consommateurs finaux qui estiment que les choix de l’alimentation est un engagement sociétal. 90% des Français estiment que l’enjeu de la transition agricole et alimentaire est prioritaire.
Quelle stratégie mettre en place pour tendre vers une agriculture plus durable ? Quelles synergies mettre en place dans un objectif de transition bas carbone ? Comment allier innovation, efficience et durabilité tout en répondant aux problématiques d’alimentation et de coût pour les populations ?
Les contraintes :
- Manque d’aides, de compétences, de moyens ou simplement manque d’accompagnement pour faire de la transition environnementale le principal vecteur de sa croissance
- Aujourd’hui, les dispositifs d’aides fincières sont trop nombreux et les conditions d’accès et d’obtention bien trop compliqués ce qui décourage les potentiels volontaires à cette prise de risque face au futur économique de son industrie.
Les défis :
- Innover et gagner en compétitivité (gagner en proactivité face aux évolutions réglementaires : loi énergie climat, exigences lors d’appels d’offre, attente des consommateurs…)
- Diminuer son empreinte carbone (réaliser un bilan et mettre en place un plan d’action sur l’ensemble de ses émissions de GES compressibles et incompressibles)
- Maitriser le coût de ses consommations énergétiques et faire financer la modernisation de ses outils et process de production (via l’’articulation des Certificats d’Economie d’Energie, du Crédits d’Impôts Recherche, des rationalisations de la fiscalité locale ou énergétique ou encore d’aides et subventions du Plan France 20230 par exemple)
- Optimiser vos marges de manœuvres RH (accélérer la formation et l’implication de ses salariés et tout en réduisant les charges sociales ou le coût des contrats d’assurance)
——–
Intervenant.e.s :
- Marc La Rosa, Directeur Carbone Volontaire – @LEYTON
- Damien Bourgarel, Président @TERRA OMNIA (Ancien Directeur Général @LIMAGRAIN)
- Charles Vaury, Directeur de la transformation – @GAIAGO
- Michael Natilho, Chef du service Innovation – @CHAMBRE AGRICULTURE (APCA)